Il y a des milliers d’années, vivaient dans le Sud du Mexique, les toltèques, une société d’érudits. Ils découvrirent que le monde et l’univers tout entier ne faisaient qu’un, que chaque chose se reflétait dans une autre, et que finalement, tout n’était que lumière. Ayant compris cela, leur regard sur la nature, le vent, le feu et les pierres changea. Ils se voyaient en chacun d’eux et les aimaient. Enfin, ils finirent par se voir, se reconnaitre et s’aimer en chaque être humain. Ils se transmettaient le savoir de génération en génération, jusqu’à ce que Don Miguel Ruiz partage son savoir avec le monde en écrivant les 4 accords toltèques.
Nous avons besoin d’avoir des réponses sur absolument tout, et comme nous avons peur de poser des questions, nous faisons des suppositions, en nous persuadant qu’elles sont la vérité. Par exemple, on peut penser que notre partenaire va faire ce qu’on a envie qu’il fasse sans avoir besoin de lui dire, parce qu’il nous connait bien. Et, lorsqu’il ne le fait pas, nous nous sentons blessés et nous lui reprochons : “tu aurais dû savoir”. Les suppositions sont la base de nombreux conflits. Tout irait mieux si nous disions simplement ce que nous attendons des personnes en face de nous.
L’auteur met en lumière le fait que nous n’avons choisi ni notre langue, ni notre culture, ni même notre prénom. On nous inculque dès le plus jeune âge les “normes” de la société et ce que nous devons faire et ne pas faire afin de pouvoir être accepté. Notre éducation est basée sur un système de récompenses et de punitions, et, au final, nous apprend à faire ce que nos parents veulent que nous fassions. Prendre conscience de cela nous aide à nous détacher de tout ce que nous prenons pour acquis et à réapprendre à vivre pour nous et non pour la société.
Il faut surveiller sa parole, car elle est dotée d’une force incroyable. Elle est capable d’embellir notre journée et celle des autres, tout comme elle peut la détruire. Avoir une parole impeccable (honnête et intègre) est un véritable challenge car même en étant plein de bonne volonté, nous ne sommes même pas conscients que nous nous mentons à nous-même. Il est donc primordial de commencer par apprendre à nous connaître, nos besoins et nos désirs, afin de pouvoir nous accepter tel que nous sommes réellement.
Ne jamais rien prendre personnellement, même lorsqu’on vous dit le meilleur des compliments ou bien la pire des insultes. Cela ne dépend pas de vous mais entièrement de la personne qui vous le dit, et de son statut émotionnel. Cela ne doit pas vous atteindre car vous savez que vous êtes une personne merveilleuse et vous ne devriez pas avoir besoin qu’on vous le dise. Si vous apprenez à vous aimer inconditionnellement alors vous serez exclus de sentiment négatif comme la peur, la colère ou la jalousie. Vous deviendrez alors libre. Libre de dire oui ou non sans culpabilité ni jugement. Libre de dire je t’aime sans crainte du rejet. Libre d’être qui vous êtes réellement.
Quoi qu’il arrive, faites toujours de votre mieux, ni plus ni moins. Vous allez vous sur-estimer et vous sous-estimer quotidiennement. Mais, avec le temps, vous apprendrez à mieux vous connaître et mieux vous évaluer. N’oubliez pas que votre « mieux » évolue constamment. Selon que vous soyez le matin ou le soir, en bonne santé ou malade, sobre ou ivre, heureux ou jaloux, votre mieux fluctue, et il peut changer d’une heure à une autre. Si vous essayez d’en faire trop, alors vous serez contre-productif et vous vous épuiserez inutilement. Si vous faites moins, en revanche, vous pourrez avoir des regrets et serez frustré. Donc si aujourd’hui, vous n’avez pas atteint vos objectifs, ce n’est pas grave, vous avez fait de votre mieux, et vous recommencerez demain. Vous verrez, chaque jour sera plus facile.
Dans le monde actuel, nous ne sommes pas libres d’être qui nous sommes réellement. Cependant, ce n’est ni la société, ni nos parents, ni même la religion qui nous en empêche ; c’est seulement nous-même. Les seuls êtres que nous voyons réellement libres sont les enfants, insouciants et libres de faire ce qu’ils veulent. Ils ont peur lorsqu’ils ont mal, faim ou soif (les besoins primaires). Mais ils n’ont pas peur d’explorer le monde. Ils arborent toujours un grand sourire et ne vivent ni dans le regret du passé, ni dans la crainte du futur. Ils vivent dans le moment présent. Pour faire de même, il y a plusieurs solutions. L’une d’elles consiste à faire face à toutes vos peurs, une par une. La seconde est de contrôler vos émotions pour ne plus alimenter celle de la peur, de la colère ou de la jalousie. La dernière, la plus difficile, est de faire face à la mort. De vivre pleinement sa vie chaque jour comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Don Miguel Ruiz, descendant des toltèques, nous ouvre la voie du bonheur et d’une vie plus simple avec cet ouvrage. Les quatre accords toltèques est un petit livre qui se lit très facilement et que l’on peut toujours garder sur soi.
Il nous permet d’apprendre à nous aimer et à embrasser la vie. Il nous aide à nous débarrasser des émotions négatives. Il nous apprend à vivre pleinement.
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